On a beau vouloir confondre l’indépendance et la liberté, ces deux choses sont si différentes que même elles s’excluent mutuellement.
Quand chacun fait ce qu’il lui plaît, on fait souvent ce qui déplaît à d’autres, et cela ne s’appelle pas un état libre. La liberté consiste moins à faire sa volonté qu’à n’être pas soumis à
celle d’autrui ; elle consiste encore à ne pas soumettre la volonté d’autrui à la nôtre.
Rousseau (1712 – 1778) dans ses Lettres écrites de la montagne , 1763,
« La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres » est un célèbre adage qui signifie, en général, qu’un individu doit pouvoir faire l’exercice de sa liberté sans que celui-ci limite la liberté des autres ou soit nuisible aux autres. En d’autres termes, la liberté des uns ne doit pas empiéter sur la liberté des autres ou, plus encore, porter préjudice aux autres. Son exercice doit être pensé dans le cadre de la vie sociale. Par exemple, j’ai le droit d’écouter chez moi de la musique, mais je ne devrais pas l’écouter trop fort car je risque d’empiéter sur la liberté des autres, celle de rester au calme chez eux ou d’écouter leur propre musique. Sinon, je risque de soumettre les autres à la ma propose liberté, et l’on ne pourra plus dire que l’on vit en liberté.
Cet adage est peut-être une transformation de l’article 4 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789 :
La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi.
La loi détermine les bornes. C'est peut-être là que Valérie commence à douter de la moralité de ceux qui font les lois et surtout ceux qui veillent à ce que les lois soient appliquées .
L'exercice des droits naturels, se trouvent bornés par les institutions qui font les lois. Comment concilier liberté individuelle et égalité devant la loi, sans la notion de fraternité dans nos partis? Surtout si nos dirigeants sont de la trempe du David Strauss qui sera cité plus tard.
Denis Ruff, artiste et pédagogue, aime découvrir l’insolite.
Par
ses voyages et ses études autodidactes, il dispose de bonnes connaissances culturelles, surtout en ce qui concerne la civilisation égyptienne pharaonique.
Habitant depuis plus de 40 ans au pied du Goethéanum, il en connait une histoire…
Sa façon originale de voir
les choses fait souvent naître des questions qui incitent à réfléchir.
engagé pour HOMMES et CULTURES
Im EINSATZ für MENSCH und KULTUR